Résistance et résilience microbiennes en réponse à une sécheresse extrême
Des cycles d’assèchement – réhumectation impactent fortement les communautés microbiennes du sol et peuvent modifier la résilience des processus microbiens. Des sols échantillonnés sur les placettes mono- et pluri-spécifiques ont été incubés dans la plate-forme microcosmes de l’Ecotron Européen de Montpellier pour leur faire subir des cycles d’assèchement intense suivi d’une réhumectation. Nous avons évalué ici la résistance et la résilience en réponse à ces cycles assèchement – réhumectation en mesurant les flux de CO2 and N2O fluxes before and after the drought event and after rewetting.
Résistance et résilience de l’écosystème en réponse à une sécheresse extrême
A l’occasion d’une expérimentation réalisée sur le plateau mésocosmes de l’Ecotron Européen de Montpellier (seize unités d’une surface de 1 m2 et d’une profondeur de sol de 1 m chacune), nous avons manipulé la diversité de la macrofaune du sol dans le cadre de plusieurs traitements climatiques, notamment d’évènements de sécheresse extrême. Plus précisément, nous avons testé les effets interactifs de la diversité fonctionnelle de la macrofaune du sol et d’une sécheresse extrême sur les flux de H2O et CO2 et évalué la résistance et la résilience de l’écosystème.
Effets interactifs du changement climatique et du changement de diversité des essences
Dans cette troisième approche, nous avons utilisé deux expérimentations qui combinent gradient de richesse spécifique des arbres et manipulation des variables climatiques : ORPHEE (France, traitement d’irrigation pour pallier aux sécheresses estivales) et and FORBIO (Belgique, exclusion de 30% de la précipitation). Nous avons mesuré la diversité de la faune du sol dans des placettes mono- et pluri-spécifiques pour évaluer les interactions potentielles entre les effets de la diversité des essences et ceux du changement climatique sur la diversité et le fonctionnement des organismes du sol.
